Festival 2021
VICENTE Yo
Autodidacte à mes débuts, le reporter-photographe panaméen Angel Murillo et les cours du soir de l’Ecole Nationale de la Photographie d’Arles ont formé mon regard.
Arlésienne de naissance, Panaméenne de cœur, (30 années au Panama), c’est dans ce pays que j’ai développé et pratiqué ma passion pour la photographie, tout d’abord dans le domaine de la mode et du portrait.
Entre 1995 et 2015, au Panama, au Chili et en Argentine, je travaille pour des agences de publicité, des chaînes de télévisions et réalise des campagnes publicitaires pour des stylistes et créateurs.
Parmi mes travaux sur la culture panaméenne : la production d’un film documentaire sur les indiens Gunas pour la télévision espagnole, un film documentaire pour le programme « Al Sur del Mundo » de la télévision chilienne, sur « Les Congos de Portobello et le Carnaval de las Tablas ».
Réinstallée en France depuis 2016, je réalise des portraits en noir et blanc pour des particuliers.
L’humain et les cultures locales demeurent mes sujets de prédilection.
Peintures corporelles chez les Emberás
Le tatouage est l’une des plus anciennes traditions du peuple Emberá. Des ethnologues pensent qu’à l’origine les tatouages des hommes étaient des peintures de guerre. De nos jours, hommes et femmes arborent ces décorations corporelles à l’occasion de cérémonies ou de fêtes.
Pour réaliser ces dessins géométriques, les Emberá utilisent les propriétés du jus tiré du fruit de l’arbre appelé jagua.
Ils peuvent avoir une signification traditionnelle, quelquefois indiquer l’appartenance à un groupe ou bien n’avoir qu’un but purement esthétique. Les shamans peuvent également utiliser la jagua pour soigner des maladies ou pour chasser les mauvais Esprits.