Festival 2021

• Animalisme

Passionné depuis toujours par la beauté du sauvage, c’est tout naturellement que je me suis tourné vers une profession visant à protéger et préserver cette beauté. Guidé par cette passion, je deviens donc éthologue et pars en mission scientifique à travers le monde pour étudier le comportement animal. Ces missions m’ont offert l’opportunité d’être plongé au cœur d’une nature brute et sauvage et de côtoyer des espèces passionnantes. J’ai été un témoin privilégié de l’immense beauté mais également de l’extrême fragilité de ces terres d’exception et des espèces emblématiques qu’elles accueillent.

Terra Nullius

L’Antarctique est l’une des dernières Terra Nullius de la planète. Terra Nullius est une expression latine signifiant « territoire sans maître ». Pourtant le continent blanc à ses maîtres : des blizzards violents et un froid destructeur qui règnent sans partage sur cette terre d’exception. Malgré  son hostilité cette terre est un lieu de vie pour toute une faune australe aux adaptations extraordinaires, des espèces emblématiques luttant contre les éléments. Une faune qui a pour seul mot d’ordre, survivre pour y faire naître la vie en plein cœur de la tempête. Ce projet Terra Nullius se veut être le témoignage d’un lieu d’exception, un lieu aujourd’hui menacé au même titre que la vie qu’il renferme.

Les poussins, une fois leur autonomie thermique acquise, doivent affronter seul la dureté du climat. Une nouvelle génération d’Empereur est née après une endurance pour la survie qui force le respect et pousse à une admiration profonde.

Lutter pour donner la vie au cœur de l’hostile. Une course contre les éléments commence alors. Ce petit phoque de Weddell vient tout juste de naître. Sa survie dépend entièrement des soins de sa mère. Elle aura 6 à 7 semaines pour que son petit prenne une centaine de kilos et devienne davantage autonome.

Malgré l’hostilité du milieu, certaines espèces ont  ait du grand sud leur unique sanctuaire, comme ici le Fulmar Antarctique.