Festival 2021
REGTOUMDA Boureima
Mon parcours est à la fois atypique et emblématique de la photographie burkinabée.
Originaire d’un petit village mossi de l’est du Burkina, je débarque à 19 ans à Ouagadougou où je me livre aux petits métiers de la rue. Subjugué par le travail d’un photographe lors d’un mariage, je décide de faire de la photographie mon métier. Etre photographe au Burkina est une gageure. La culture traditionnelle privilégie la musique, la statuaire et l’oralité. La photographie est aujourd’hui, pour moi, un moyen de dire ce que j’ai dans le cœur.
Carnet de confinement
J’ai travaillé sur les conditions sanitaires qu’ont vécu les populations Burkinabés pendant la période de couvre-feu au Burkina Faso entre mai et juin 2020. J’ai voulu montrer, avec ma vision, l’émotion très forte suscitée par la solidarité, une perception quotidienne du partage en communion avec la population. Je m’implique dans les politiques menées et les enjeux pour endiguer la crise sanitaire, tout autant que dans une mise en perspective de l’Afrique.