Festival 2021

BAILLET Christian

J’ai commencé à faire de la photographie à l’époque de l’argentique. J’ai adapté ma pratique au numérique et à l’évolution du matériel, ainsi qu’à mes différents centres d’intérêts photographiques. Chasseur d’émotions visuelles, j’ai caractérisé mon approche par  « regarder, observer, être touché par… et capter l’émotion ».

En 40 ans, j’ai parcouru et photographié plus de 30 pays : du Sahara aux Chutes Victoria et de Dakar aux plaines du Masai Mara. Depuis quelques années, après avoir exploré la` photo animalière puis la photo de rue, je pratique le portrait aussi bien en lumière naturelle qu’en studio, mais aussi lors de manifestations populaires.

Silhouettes d’Harar

Harar est une ville très inspirante. J’avais voulu visiter cette ville car j’avais assisté à des spectacles d’une comédienne qui déclamait les textes d’Arthur Rimbaud. Alors, intrigué par ce poète, les lieux qu’il avait arpenté avec ses semelles de vent et après avoir lu « Rimbaud en Abyssinie » de Alain Borer, j’ai eu très envie de découvrir cette ville considérée comme la quatrième ville sainte de l’islam.

Un soir alors que je me rendais avec mon guide au restaurant, mon œil a été attiré par deux silhouettes de femmes qui marchaient dans les petites rues. J’ai sorti mon iPhone et j’ai déclenché en marchant et le résultat m’a plu.  Le lendemain, à l’heure bleue, j’ai décidé de me placer à un endroit stratégique où la lumière qui passait par la fenêtre d’un bar local me donnait juste ce qu’il me fallait…